Reportage vidéo : les témoignages de majeurs protégés dans mon objectif

Le pouvoir de la narration visuelle ne peut être sous-estimé. En tant que photographe et vidéaste professionnel, j’ai eu le privilège de travailler avec de nombreuses entreprises pour créer des images et des reportages vidéos qui racontent leurs histoires, mais une expérience récente a une valeur toute particulière pour l’être humain que je suis.

J’ai été invité à collaborer avec une association tutélaire pour capturer les témoignages inspirants des personnes qu’ils accompagnent. C’était une expérience profondément émouvante qui a renforcé ma conviction en la capacité de la photographie et de la vidéo à révéler l’essence de l’humanité.

Reportage vidéo :

la force des histoires humaines

L’association tutélaire avec laquelle j’ai travaillé s’engage à soutenir et à protéger les droits des personnes vulnérables. Leur travail est essentiel, mais il est souvent méconnu du grand public. C’est là que mon rôle est intervenu : capturer les histoires de ces individus et les partager de manière à la fois respectueuse et percutante.

A l’occasion de ses trente ans, l’AssTRA, Association Tutélaire Rhône-Alpes basée à Rillieux la Pape, souhaitait marquer cette année d’un évènement particulier. Ils ont fêté leur anniversaire en invitant les partenaires, les salariés et bien évidemment les personnes qu’ils accompagnent. Et pour parler de la vie de l’association, ils ont souhaité faire réaliser une vidéo de témoignages.

Reportage vidéo :

le processus créatif

Une première réunion avec la directrice et une partie du conseil d’administration nous a permis de définir une direction : raconter l’association en recueillant les témoignages de personnes protégées. Loin d’une « publicité » ventant les mérites de l’association, les témoignages devaient être aussi variés que la situation des témoins.

Le processus de création de ce reportage vidéo a nécessité une approche délicate. Il était essentiel de créer un environnement où les participants se sentaient en sécurité pour partager leurs histoires. Créer une discussion entre eux et moi : vous me racontez, je vous écoute. Les échanges « hors caméra » étaient aussi importants et poignants que ceux filmés.

Au-delà du résultat final, cette partie de mon travail me rend particulièrement heureux et fier. J’y retrouve le sens de faire ce métier autant que les souvenirs des années passées comme bénévole dans d’autres associations qui aident les humains.

Notre tournage s’est déroulé en trois phases distinctes sur trois sites différents, avec les majeurs protégés.La première phase s’est déroulée au siège, à Rillieux la Pape où nous avons reçu les témoignages de trois premières personnes. La deuxième phase a eu lieu dans les bureaux de Gerland. La troisième phase s’est déroulée dans les bureaux de Grigny.

En tant que vidéaste, j’ai veillé à capturer l’essence de chaque témoignage. Les images étaient soigneusement composées pour refléter les émotions et les expériences partagées.

La post-production a été un processus délicat. Il était essentiel de ne pas trahir le message initial de chaque témoin. J’ai cherché à équilibrer l’authenticité avec l’esthétique visuelle pour créer un résultat puissant. Des heures de visionnage des rushs pour choisir des passages. L’objectif était de ne pas dépasser les 12 minutes au total.

L’association a invité l’ensemble des témoins à un premier visionnage de la vidéo. Je repense à ce moment avec émotion parce que c’était une étape importante pour tout le monde. Ma première question, à la fin de la vidéo, était de demander à tous les témoins si j’avais bien respecté leur message.

Lorsque la vidéo a été partagée par l’association tutélaire pendant la soirée anniversaire, l’impact a été palpable. Les témoignages sont devenus bien plus que des mots et des images sur un écran ; ils sont devenus des témoignages d’expériences humaines authentiques. Les réactions du public ont été incroyablement positives, avec de nombreuses personnes exprimant leur appréciation pour la manière dont les histoires ont été présentées.

Cette expérience m’a rappelé le pouvoir de la photographie et de la vidéo en tant qu’outils pour créer des connexions humaines profondes.

Reportage vidéo :

l'impact de la visualisation

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